mardi, novembre 28, 2006

L’AMOUR LOINTAIN

L'amour lointain
Ô toi, l’amour d’amour!
Toi qui séparant les amants
Toi qui n’as point d’exister
Toi qui crée la tension des amoureux.

Pourquoi as-tu loin de mon cœur?
Pourquoi as-tu voulu que j’aime?
Pourquoi as-tu créé le mur entre nous?
As-tu l’existence d’être, être pour qu’on s’aime?

Voilà que tu es loin de mes yeux
Voilà que tu nous induis à la solitude
Voilà que tu es si jaloux de nous unir
Voilà, ô toi l’amour lointain!

J’étais qui dans mes amitiés: amoureux
Je suis qui dans mes amours: ton ami
Tu es qui dans nos amours: le ciel gris
Le ciel qu’on attend son existence sans l’attraper.

L’amour loin de mes yeux, je ne te vois pas
L’amour loin de mon corps, je meurs de sentiment
L’amour loin de mon esprit, je n’ai plus d’espoir
L’amour loin de mes pensées, je n’ai plus de bonheur.

En toi l’amour, j’en doute pour aimer
Sans toi l’amour, je ne suis plus
Oh toi l’amour, reviens, approche-moi!
J’aime l’amour proche que l’amour lointain.



Symphorien HAKIZIMANA
(11 janvier 2006, doute d’amour)

REMEMBER

Remember

The day we were to school;
The day we were in the camp;
The day I say to you some words
Remember the day I said: “I love you”
You are my Rose that I dream,
You are my perfume that I smell,
You are my light that shine down,
Remember what you are in my heart.
I will never break down my love with you,
I will never bring you in serious situation,
I will never forget how you loved me,
Remember that I still in love with you.

Hakizimana Symphorien
Copyright ©2004 Hakizimana Symphorien

mardi, juin 13, 2006

Développement d’amour



Développement d’amour

Elle m’écrivait à cette date inoubliable
Je lui répondais à ce jour incontestable.

Elle me parlait de son admiration envers moi
Je lui écrivais de mon amour envers elle.

Elle m’aimait sans me dire « je t’aime »
Je l’aimais aussi sans lui avouer cet amour.

L’amour avait commencé par jouer ensemble
L’amour avait commencé par des rigolos en classe.

Nous avons continué par la rédige des lettres
Des lettres pour se faire connaître.

Nous avons terminé par s’aimer
S’aimer afin de s’embrasser.

Allons-nous se marier bientôt?
Allons-nous faire une famille ensemble?

Questions qui restent dans la confusion
Réponses que nous trouverons ensemble.


Symphorien de Thomas HAKIZIMANA
Le développement d’amour: version1
(Depuis le 16 juin 2001 jusqu’au 30 mars 2005)

mardi, avril 18, 2006

La patience me tue.



Moi,
L’homme qui a attendu sans cesser
Dans cette illimitée surface effacée
Pour lécher cette grande valeur
Qui n’a aucun petit honneur.

Moi,
L'humain qui a souffert sans air
Car je patientais à cette immense aire
Qui n’a plus de certaine guérison,
Sauf celui de la comparaison.

Moi,
Le bon qui a respecté l’horaire
Car je me suis présenté à l’heure
De cette journée de malchance
Qui m’a fait endurer dans mes anses.

Moi,
L’hominien qui est sensé à deux oculaires
Qui sont toujours en circulaire,
En regardant partout d’où tu viens
Car mes rétines fonctionnent bien.

Moi,
Le bienveillant qui peut faire des erreurs
Car j’avais de l’émouvante douleur
Ma vivacité n’était plus courageuse
Car la patience ne la rend pas heureuse.

Symphorien HAKIZIMANA
~La patience me tue ~
Sherbrooke, matin du 26 juillet 2005

LE LAC.


Ainsi, toujours poussés vers des nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportée sans retour
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des anges
Jeter l’ancre un seul jour ?

O lac, l’année à peine a fini sa carrière
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir ;
Regarde! Je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés
Ainsi le vent j’étais l’écume de tes ondes.
Sur ces pieds odorat

Un soir t’en souvient-il ? Nous voguions en silence.
On entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos :
Le flot fut attentif, et la voix qui mes chères
Laisser tomber ces mots.

“ O temps ! Suspends ton vol, et vos heures propices
Suspendez votre cours.
Laissez-nous savourez les rapides délices
De plus beaux de nos jours.

Assez de malheureux ici bas vous implore
Coulez, coulez pour eux.
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent
Oubliez les heureux !

Mais je demande en vain quelques moments encore
Le temps m’échappe et fuit,
Je dis à cette nuit : “soit plus lente” et l’aurore
Va dissiper la nuit.

Aimons donc, aimons donc de l’heure fugitive
Hâtons-nous, jouissons ?
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive
Il écoule et nous passons ? ”

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse
Où l’amour à long flots nous verse le bonheur
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheurs.

Et quoi ! N’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! Passés pour jamais ! Quoi ! Tout entier perdu !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous le rendrons plus.

Éternité, néant, passé, sombres abîmes
Que faites-vous des jours que vous engloutissez
Parlez, nous rendrez-vous ces extases sublimes !
Que vous vous ravissez ?

O Lac ! Rochers muets ! Grottes ! Forêt obscure !
Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature.
Au moins les souvenirs !

Qu’il soit dans ton repas, qu’il soit dans tes orages
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noires Sapin, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux !

Qu’il soit dans le Zéphyr qui frémit et qui passe
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ces molles clartés !

Que le vent qui gémit, le roseau qui respire
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce que l’on voit ou respire
Tout dise ”ils ont aimé ! ”

Les méditation poétique :Alphonse Lamartime.
(adapté par Symphorien Hakizimana)

jeudi, avril 06, 2006

Quand je serai mort

Quand je serai mort,
Mon corps sera inanimé,
Mon âme sera emportée,
Mes yeux ne bougeront plus.

Quand je serai mort,
Ma maison sera fermée,
Ma chambre sera tranquille,
Mes voisins seront étonnés.

Quand je serai mort,
Il n'y aura plus des feuilles,
Il n'y aura plus de verdoyante,
Il n y aura que des herbes séchées.

Quand je serai mort,
Il sera le soir sans soleil,
Il sera la nuit sans lune,
Il sera sombre sans lumière.


Quand je serai mort,
Je serai dans le noir,
Je serai peut-être ailleurs,
Je serai mort sans doute.

Quand je serai mort,
La plus part me dira adieu,
Les autres diront des sympathies,
Les restes ne diront rien, rien.

Quand je serai mort,
Il sera peut-être en automne,
Je dormirai sans se réveiller,
Je déménagerai sous la terre.

Symphorien HAKIZIMANA
(Sherbrooke, 14 février 2006)
[Pensée sur: Quand je serai mort!]

La parole du 14 avril 2006


Mesdames et Messieurs bonsoir!

Bienvenu tout le monde dans cette soirée dansante qui nous réunissent afin de trouver la morale perdue durant la période hivernale. Nous vous remercions de votre présence et nous vous souhaitons que cette saison soit la continuité de réaliser vos rêves.

Je voulais remercier en particulier le comité organisateur (des jeunes Burundais) de cette soirée et j’aimerai souligner leur volonté de se mettre en équipe afin de passer la soirée avec les nôtres. Sans vous, nous ne serions pas ici dans cette ambiance.

Après cette soirée, nous aimerions collaborer davantage avec vous les parents, frères, sœurs et amis pour améliorer notre culturalisme. Car notre but, c’est de cultiver à nos petits frères et petites sœurs notre culture, notre tradition et les transmettre l’image de nos origines (Burundi).

À la fin d’été 2006, nous aimerions aussi vous faire vivre une soirée pleine d’activité autant culturelle qu’étranger.

De plus bref, je vous souhaite une belle soirée pleine de bonheur, de joie et de santé pour tous. Si vous avez des questions, vous serez répondus car nous sommes ici pour vous servir. Nous vous remercions de la collaboration, merci!


Fait à Sherbrooke par
Le président du comité organisateur :
Symphorien HAKIZIMANA
(Pour les Jeunes Burundais)

Hakizimana-Symphorien

Hakizimana
Symphorien

dimanche, mars 05, 2006

Je viendrai vous voir

Je viendrai vous voir.

Je viendrai vous voir un jour
Sans hésitation de vous dire bonjour
Le jour où je serai libéré
Dans ce village où je suis berné.


Admettons que j’aurai du temps assez
Suffisant pour venir vous embrasser
Car vous m’avez transmet l’amour
Avant que j’ai l’humour.


Je viendrai vous voir les jours et les nuits
Pour tranquilliser vos ennuis
Vous voyez que le délaissement me tue
Car le temps avance comme une tortue.


Si les paroles n’a aucune valeur
Donc, je viendrai vous voir
Que ce soit dans les rêves du soir
Il faut que j’évite ce malheur.






Symphorien de Thomas HAKIZIMANA
Souvenirs de famille (Je viendrai vous voir);
28 septembre 2004, Collège de Sherbrooke



mercredi, mars 01, 2006



*Lettre destinée aux compatriotes Burundais vivant partout ailleurs du Burundi.

Chers compatriotes Burundais,

Nous sommes réfugiés il y a environ quarante cinq ans, et beaucoup d’entre nous, nous sommes restés à l’étranger. Ceux qui nous ont menés ici pourraient revenir parmi nous sans amertume et sans chagrin, car s’il est vrai que nous n’ayons guère appris pendant ses années d’exil, assurément nous n’avons rien oublié.

Nous avions apporté d’outre-mer nos prières, nos chansons, nos langues (Kirundi), nos philosophies basées sur les adages de nos ancêtres et nos cultures : elles sont toujours les mêmes. Nous avions emporté dans nos poitrines le cœur des hommes de notre pays, vaillant et vif, aussi prompt à la pitié qu’au rire, le cœur le plus humain comme notre pays est le cœur d’Afrique : il n’a pas changé. Nous avons marqué un plan de pays nouveau, depuis 1993 en votant le « Burundi nouveau » ou le « Burundi démocratique »; en permettant aux peuples Burundais de dire ce qu’ils sentent dans leurs mots : « Twari twaranizwe, none ubu ashii! » (Ce qui veut dire : « Nous étions emprisonnées mais aujourd’hui, nous nous sommes libres! ») Nos faiblesses d’avant la démocratie sont devenues des forces sacrées depuis ce juillet inoubliable où le peuple Burundais criaient pour la démocratie au Burundi, sont devenues intangibles et qui demeureront jusqu’à la fin.

Autour de nous des étrangers sont venus, qu’il nous plaît d’appeler des « Bons à rien »; ils ont pris presque tout le pouvoir; ils ont pris presque toute la richesse; mais, au pays du Burundi rien n’a changé pour que nous sous-estimons notre patrie. Rien ne changera, parce que nous sommes des témoins. Témoins de nous-mêmes et de nos destinées. Ce qui s’est passé; ce qui se passe et ce qui se passera nous tiennent à cœur; car en tant que le peuple Burundais, nous devons accomplir ce devoir-là. Nous devons persister, avoir ce courage…Et nous devons se maintenir, peut-être afin que dans les années à venir le monde se retourne et dit : ces gens sont des Burundais qui ne veulent pas abandonner leur territoire et qui veulent combattre pour la liberté de ses concitoyens. De ce fait, nous serrions des témoins.

C’est pourquoi il faut rester veillé aux événements qui couvrent notre pays, le Burundi et prêter l’oreille attentive à nos chers parents, frères, sœurs, voisins, amis et tous le burundais qui ont pu résister aux catastrophes sanguinolentes qui ont imbibé le pays depuis les années de démocraties. Il faut les entendre de ce qu’ils ont vécu afin d’obéir leurs commandements inexprimés qui se sont formés dans leurs cœurs, qui ont passé dans les nôtres et que nous devons transmettre à notre tour à des nombreux enfants : restants du pays ou naissants à l’étranger.

Le Burundi, c’est notre patrie, c’est notre terre. Nous devons y vivre libre sans autoritarisme, sans discrimination raciale, sans l’injustice et sans domination distinctive au plan social. Vive le Burundi, vive notre patrie.

Symphorien HAKIZIMANA (2 février 2006)
Dans, « Le Burundi : ma patrie, j’y retournerai »