mardi, avril 18, 2006

La patience me tue.



Moi,
L’homme qui a attendu sans cesser
Dans cette illimitée surface effacée
Pour lécher cette grande valeur
Qui n’a aucun petit honneur.

Moi,
L'humain qui a souffert sans air
Car je patientais à cette immense aire
Qui n’a plus de certaine guérison,
Sauf celui de la comparaison.

Moi,
Le bon qui a respecté l’horaire
Car je me suis présenté à l’heure
De cette journée de malchance
Qui m’a fait endurer dans mes anses.

Moi,
L’hominien qui est sensé à deux oculaires
Qui sont toujours en circulaire,
En regardant partout d’où tu viens
Car mes rétines fonctionnent bien.

Moi,
Le bienveillant qui peut faire des erreurs
Car j’avais de l’émouvante douleur
Ma vivacité n’était plus courageuse
Car la patience ne la rend pas heureuse.

Symphorien HAKIZIMANA
~La patience me tue ~
Sherbrooke, matin du 26 juillet 2005

LE LAC.


Ainsi, toujours poussés vers des nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportée sans retour
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des anges
Jeter l’ancre un seul jour ?

O lac, l’année à peine a fini sa carrière
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir ;
Regarde! Je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés
Ainsi le vent j’étais l’écume de tes ondes.
Sur ces pieds odorat

Un soir t’en souvient-il ? Nous voguions en silence.
On entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos :
Le flot fut attentif, et la voix qui mes chères
Laisser tomber ces mots.

“ O temps ! Suspends ton vol, et vos heures propices
Suspendez votre cours.
Laissez-nous savourez les rapides délices
De plus beaux de nos jours.

Assez de malheureux ici bas vous implore
Coulez, coulez pour eux.
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent
Oubliez les heureux !

Mais je demande en vain quelques moments encore
Le temps m’échappe et fuit,
Je dis à cette nuit : “soit plus lente” et l’aurore
Va dissiper la nuit.

Aimons donc, aimons donc de l’heure fugitive
Hâtons-nous, jouissons ?
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive
Il écoule et nous passons ? ”

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse
Où l’amour à long flots nous verse le bonheur
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheurs.

Et quoi ! N’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! Passés pour jamais ! Quoi ! Tout entier perdu !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous le rendrons plus.

Éternité, néant, passé, sombres abîmes
Que faites-vous des jours que vous engloutissez
Parlez, nous rendrez-vous ces extases sublimes !
Que vous vous ravissez ?

O Lac ! Rochers muets ! Grottes ! Forêt obscure !
Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature.
Au moins les souvenirs !

Qu’il soit dans ton repas, qu’il soit dans tes orages
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noires Sapin, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux !

Qu’il soit dans le Zéphyr qui frémit et qui passe
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ces molles clartés !

Que le vent qui gémit, le roseau qui respire
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce que l’on voit ou respire
Tout dise ”ils ont aimé ! ”

Les méditation poétique :Alphonse Lamartime.
(adapté par Symphorien Hakizimana)

jeudi, avril 06, 2006

Quand je serai mort

Quand je serai mort,
Mon corps sera inanimé,
Mon âme sera emportée,
Mes yeux ne bougeront plus.

Quand je serai mort,
Ma maison sera fermée,
Ma chambre sera tranquille,
Mes voisins seront étonnés.

Quand je serai mort,
Il n'y aura plus des feuilles,
Il n'y aura plus de verdoyante,
Il n y aura que des herbes séchées.

Quand je serai mort,
Il sera le soir sans soleil,
Il sera la nuit sans lune,
Il sera sombre sans lumière.


Quand je serai mort,
Je serai dans le noir,
Je serai peut-être ailleurs,
Je serai mort sans doute.

Quand je serai mort,
La plus part me dira adieu,
Les autres diront des sympathies,
Les restes ne diront rien, rien.

Quand je serai mort,
Il sera peut-être en automne,
Je dormirai sans se réveiller,
Je déménagerai sous la terre.

Symphorien HAKIZIMANA
(Sherbrooke, 14 février 2006)
[Pensée sur: Quand je serai mort!]

La parole du 14 avril 2006


Mesdames et Messieurs bonsoir!

Bienvenu tout le monde dans cette soirée dansante qui nous réunissent afin de trouver la morale perdue durant la période hivernale. Nous vous remercions de votre présence et nous vous souhaitons que cette saison soit la continuité de réaliser vos rêves.

Je voulais remercier en particulier le comité organisateur (des jeunes Burundais) de cette soirée et j’aimerai souligner leur volonté de se mettre en équipe afin de passer la soirée avec les nôtres. Sans vous, nous ne serions pas ici dans cette ambiance.

Après cette soirée, nous aimerions collaborer davantage avec vous les parents, frères, sœurs et amis pour améliorer notre culturalisme. Car notre but, c’est de cultiver à nos petits frères et petites sœurs notre culture, notre tradition et les transmettre l’image de nos origines (Burundi).

À la fin d’été 2006, nous aimerions aussi vous faire vivre une soirée pleine d’activité autant culturelle qu’étranger.

De plus bref, je vous souhaite une belle soirée pleine de bonheur, de joie et de santé pour tous. Si vous avez des questions, vous serez répondus car nous sommes ici pour vous servir. Nous vous remercions de la collaboration, merci!


Fait à Sherbrooke par
Le président du comité organisateur :
Symphorien HAKIZIMANA
(Pour les Jeunes Burundais)

Hakizimana-Symphorien

Hakizimana
Symphorien