
Moi,
L’homme qui a attendu sans cesser
Dans cette illimitée surface effacée
Pour lécher cette grande valeur
Qui n’a aucun petit honneur.
Moi,
L'humain qui a souffert sans air
Car je patientais à cette immense aire
Qui n’a plus de certaine guérison,
Sauf celui de la comparaison.
Moi,
Le bon qui a respecté l’horaire
Car je me suis présenté à l’heure
De cette journée de malchance
Qui m’a fait endurer dans mes anses.
Moi,
L’hominien qui est sensé à deux oculaires
Qui sont toujours en circulaire,
En regardant partout d’où tu viens
Car mes rétines fonctionnent bien.
Moi,
Le bienveillant qui peut faire des erreurs
Car j’avais de l’émouvante douleur
Ma vivacité n’était plus courageuse
Car la patience ne la rend pas heureuse.
Symphorien HAKIZIMANA
~La patience me tue ~
Sherbrooke, matin du 26 juillet 2005
L’homme qui a attendu sans cesser
Dans cette illimitée surface effacée
Pour lécher cette grande valeur
Qui n’a aucun petit honneur.
Moi,
L'humain qui a souffert sans air
Car je patientais à cette immense aire
Qui n’a plus de certaine guérison,
Sauf celui de la comparaison.
Moi,
Le bon qui a respecté l’horaire
Car je me suis présenté à l’heure
De cette journée de malchance
Qui m’a fait endurer dans mes anses.
Moi,
L’hominien qui est sensé à deux oculaires
Qui sont toujours en circulaire,
En regardant partout d’où tu viens
Car mes rétines fonctionnent bien.
Moi,
Le bienveillant qui peut faire des erreurs
Car j’avais de l’émouvante douleur
Ma vivacité n’était plus courageuse
Car la patience ne la rend pas heureuse.

~La patience me tue ~
Sherbrooke, matin du 26 juillet 2005